Drive

Autour du film

Drive est un film américain de Nicolas Winding Refn, sorti le 5 octobre 2011. Ryan Gosling et Carey Mulligan se retrouve dans un thriller empli de scènes d’action.

 

« The Driver » c’est l’histoire d’un jeune homme solitaire. Cascadeur dans les films à Hollywood, il est mécanicien dans un garage le reste du temps. Mais la nuit, il est aussi le conducteur des truands en tout genre. Très professionnel et peu bavard, il a ses propres règles de conduite; un peu comme Jason Statham dans Le Transporteur. Il ne prend jamais part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant.

Shannon c’est son manager, celui qui lui décroche l’ensemble de ses contrats. Un jour, il propose au malfrat Bernie Rose d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse enfin rivaliser dans les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte à condition que son associé Nino soit lié au projet.

Puis tout à coup, la route du « driver » croise celle d’Irène et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul. Mais quand son mari sort enfin de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage afin de s’acquitter d’une dette, notre cascadeur décide de lui venir en aide. Après que l’expédition ait mal tourné, il se retrouve doublé par ses commanditaires. Inquiet à propos des risques qui pèsent sur Irène et son fils, il n’a dès lors aucune autre alternative que de les traquer un à un.


 

La scène

 

 

Cette scène d’ascenseur est l’une des plus marquantes. Visuellement impressionnante, elle est à la fois mélancolique, émouvante mais aussi extrêmement violente. Elle colle parfaitement à l’atmosphère générale de ce film de Nicolas Winding Refn. On ne peut pas rester indifférent face à cette mise en scène grandiose.

Dans cette scène, aucune parole n’est prononcée, et la musique n’intervient qu’à deux moments seulement. Dans la première partie de la scène; celle du baiser, la musique a pour but de renforcer la sensualité de la séquence. Mais dès lors que l’on passe à la seconde partie dans laquelle la violence règne, la musique se coupe laissant place aux bruits des coups échangés et du démantèlement du corps. Après que cette violence ait fini de se déverser, la musique reprend, mais cette fois,  elle accompagne la prise de conscience terrifiante d’Irène qui a du mal à se remettre de l’horreur qui vient de se produire sous ses yeux.

Les jeux de lumière et le passage au ralenti de certains passages influent sur l’atmosphère du film. La scène du baiser est passée au ralenti comme pour signifier un dernier au revoir avant de se quitter définitivement. Quant à la lumière, elle change afin de bien mettre en valeur les personnages. Lorsque les deux amants ont fini de s’embrasser, la lumière change une fois de plus, la scène passe à vitesse normale et le premier coup est donné. La violence a remplacé en une demi-seconde la sensualité de la scène.

L’ascenseur nous présente deux facettes différentes. La première est celle d’un endroit clos aux allures romantiques où les couples ont tendance à se laisser tenter par un baiser. La seconde facette de l’ascenseur le présente comme la pièce idéale pour piéger un adversaire; un endroit où seul l’un deux peut en sortir vivant le temps d’arriver à l’étage demandé.

Ce dernier aspect de l’ascenseur est le même que celui présenté dans le film de Guy Hamilton : James Bond – Les diamants sont éternels.

La douceur et la violence sont toutes deux présentes dans cette même scène d’ascenseur.


Récompenses

4 prix dont :

  • Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2011

 

36 nominations dont :

  • Nominé pour le César du Meilleur film étranger 2012

 


Bande-annonce

 

 

 

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